RETROSPECTIVE PROJETS
FEU
Dans le cadre du festival FEU, Bruler les péjugés pour mieux étinceler, organisé par la MJC Duchère début avril, j’ai animé des ateliers sur les stéréotypes et les discriminations avec les enfants en m’appuyant sur l’objet livre !
En utilisant les histoires et les jeux comme prétextes, nous échangeons de façon légère et ludique, en apprenant tout en s’amusant.
2 ateliers
Un premier avec les moins de 6 ans, et les parents autour qui tendent l’oreille, participent parfois et rigolent beaucoup face à la spontanéité des enfants.
Au programme : des réécritures de contes qui viennent chambouler nos idées reçues sur les filles et les garçons, des imagiers pour questionner le langage et un memory pour parler des métiers et encourager la mixité !
Evidemment on discute et je pose, incognito, des questions aux enfants pour les faire parler sur leurs a priori. Je profite de leur enthousiasme et de leur candeur pour leur faire dire des choses qui s’adressent aussi aux parents, car bien souvent, en matière d’égalité, les enfants sont bien mieux lotis que nous et n’ont pas encore cette lecture genrée du monde qui les entoure.
Un excellent prétexte pour faire passer des messages avec humour et sans culpabilité auprès des adultes !
« Papa, il veut jamais nettoyer la table et maman ça l’a fait crier ! » Tiens-donc ? La vérité sortirait-elle de la bouche des enfants ?
Un deuxième atelier avec les plus grand.es : allez, on s’invente des histoires ! On interroge les contes traditionnels et on fait appel à sa créativité pour imaginer des scénarios dans lesquels l’amitié mixte, l’aventure et l’entraide priment sur les rôles stéréotypés et les fins poussiéreuses dans lesquelles ils finirent presque toujours « heureux et eurent pleins d’enfants ».
En amont du festival, j’ai aussi co-animé un atelier avec les habitant.es pour réfléchir collectivement aux espaces festifs et proposer des pistes d’actions pour des soirées inclusives, safe et bienveillantes ! Tout un programme !
8 MARS 2024 : Des projets pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes
2024 – En partenariat avec le CNFPT
Chronique d’une discrimination annoncée : Trouver les leviers d’émancipation dans les parcours éducatifs et professionnels des filles et des femmes.
J’ai eu la chance d’animer cette journée riche en rencontres et témoignages à travers des interviews croisés et des formats conférence !
– Interview croisée et témoignages de Faïrouz MALEK et Marion POITEVIN,
Faïrouz MALEK, docteure en physique, spécialisée en physique nucléaire, particules et cosmologie. Directrice de recherches au CNRS travaillant au CERN. Membre de l’Académie des Sciences Africaines (AAS). Membre de plusieurs sociétés savantes. Cofondatrice de l’association Parité Science à Grenoble, membre de Femmes et Sciences et de European Platform for Women Sciencists. Cofondatrice du projet de stratégie pour une renaissance des sciences en Afrique.
Marion POITEVIN, guide de montagne et secouriste, présidente de l’association « Lead the Climb », qui ouvre les portes de la haute montagne aux femmes, auteure de « Briser le plafond de glace », première femme CRS.
8 MARS 2023 : Des projets pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes
En partenariat avec La ville de Lyon et Moderniser sans exclure Rhône-Alpes
Projet : La Parole aux enfants
Dans le cadre du 8 mars, on a décidé d’aller interroger les enfants sur les stéréotypes pour écouter, à leur hauteur et à leur échelle, à partir de leurs expériences, leur avis sur le sujet.
Ce n’est pas sans spontanéité, avis bien tranchés parfois, sérieux, humour et indignation aussi, que les enfants se sont prêté.es au jeu.
En miroir, cet exercice nous permet de nous interroger, nous adultes, sur les modèles et représentations que nous leur transmettons très tôt. L’objectif ? Prendre conscience du pouvoir insidieux et délétère du genre soit, mais surtout, rectifier le tir, éveiller des points de vigilance, et trouver collectivement des bonnes pratiques pour venir déjouer les mécanismes du sexisme qui s’installent très tôt à travers les stéréotypes dans le quotidien des enfants.
« Avant les hommes, ils pensaient que les femmes étaient des sorcières »
« C’est pas obligé qu’on ait des enfants, c’est pas obligatoire par la loi »
« A l’époque, les femmes elles servaient que à faire la cuisine »
« Une fille veut vouloir devenir une piloteuse »
« Ca se voit quand un garçon il est amoureux d’une fille, il l’ignore »
« J’ai entendu parler que des garçons qui vont dans l’espace »